Voilà c’est arrivé, j’ai franchi cette semaine les bornes de la quarantaine. L’occasion m’a paru idéale pour initier une nouvelle série, au concept sans originalité aucune mais toujours plaisant pour l’amateur de rock et de classements de toutes sortes. Donc, aussi régulièrement que possible, vous trouverez sous l’intitulé ci-dessus une sélection ordonnée des 10 albums majeurs d’un millésime donné. Pour le clin d’œil, je débuterai par l’année 1975 et remonterai chronologiquement le paysage musical des quarante dernières années jusqu’à nos jours (rien que ça). J’ignore quelle année marquera la fin du projet et c’est justement l’intérêt, vu que les chroniques d’albums continueront de constituer la matière première de ce blog.
On écartera pour cette année 1975 le rock planant du Pink Floyd de Wish you were here ou la tentative soul de Bowie sur Young Americans pour se tourner vers d’autres plaisirs : ma naissance exceptée, voici donc 10 excellentes raisons de se pencher sur 1975.
Cliquez sur les images pour écouter un titre de chaque album.
Le 5e album solo de l'alors leader de Van der Graaf Generator demeure un fascinant patchwork et un imposant casse-tête. Entre rage punk avant l'heure, glam déstructuré et ballades poignantes, Nadir's big chance figure toujours un formidable disque incendiaire et agité.
J'avoue ne pas connaître grand chose à la discographie du Band, mais ce petit bijou d'Americana à la cool est suffisamment irrésistible pour emporter mes suffrages : de grands espaces, de vastes prairies, des feux de camp, de la musique qui fait du bien... Que du plaisir comme on dit.
Disque parfois mésestimé du grand Curtis, cet album tout en mid-tempo caressant aligne d'implacables constats sociaux (voir la pochette) à des ballades romantiques ou spirituelles suaves mais sans excès de sucre. L'économie de moyens n'empêche pas l'élégance et la profondeur de champ.
Cet album marque la métamorphose du groupe de blues-rock anglais en machine pop-rock californienne rutilante en route pour la conquête du monde, suite à l'arrivée de Lindsay Buckingham et Stevie Nicks. Bien moins soft qu'elle n'y paraît, la pop de Fleetwood Mac cache sous l'opulence de sa production d'excellentes chansons pleines de fièvre et de cocaïne.
Joni Mitchell laisse définitivement au placard ses habits d'égérie folk pour prendre pour de bon la fille de l'air et nous embarquer loin des sentiers battus. Onirique et poétique, grave et léger, un grand disque sans entraves.
Disque risque-tout, quitte ou double génial et épique, grand disque américain : Born to run est tout cela et bien d'autres choses encore. Mais on en a parlé il y a à peine 8 jours donc on ne s'éternisera pas...
Sorti des humeurs amères de sa "ditch trilogy", Neil Young renoue avec le Crazy Horse pour un disque vibrant et direct, jetant une lumière plus franche que ses albums précédents. Percutant et beau, l'album contient de plus un joyau immortel avec l'immense Cortez the killer, peut-être le meilleur morceau du Loner, son plus brûlant fait d'armes.
Loin de sa flamboyance sixties, Dylan livre ici un disque bouleversant et d'une intimité rare alors que son mariage prend l'eau. Une poignée de morceaux de haute volée (You're a big girl now, Idiot wind...) et au final, un disque touchant et passionnant de bout en bout.
Un des plus beaux premiers albums de l'histoire du rock et un disque de bout en bout habité, sauvage, désirant, passionné, tempétueux... Un formidable coup de vent sur le rock d'alors, et une source d'inspiration inépuisable pour une litanie de grands artistes.
Le meilleur album de 1975 a été enregistré en 1973 mais ce n'est pas grave. Miné par la mort de plusieurs amis, Neil Young nous entraîne dans une sarabande gorgée de téquila et livre le plus beau disque épuisé de l'histoire du rock. Une nuit noire réellement éclatante.
Salut. Au hasard de mes pérégrinations 2.0 ou divagations numériques, je tombe ici. Je découvre ainsi ton site. Il a l’air vraiment excellent et je compte bien le découvrir plus en détail.
Moi aussi, né en 1975, j’ai édité sur mon blog (créé en 2008) une série de 7 billets sur la thématique “1975” (disques et films). Dans nos deux sélecta, en communs :
Neil Young & The Crazy Horse – Zuma (mon tirecé gagnant neilyoungien)
Neil Young & The Crazy Horse – Tonight’s The Night
Patti Smith – Horses
Bob Dylan – Blood on the Tracks
de The Band, j’ai opté pour le double album mythique avec Bob Dylan “The Basement Tapes”.
Si ma sélecta complète t’intéresse, voir sur mon blog rubrique “best 1975”.
Je vais poursuivre mon exploration dans ces pages.
A +
Bonsoir et merci pour ce commentaire. C’est toujours plaisant de susciter des réactions positives. Bravo aussi pour ton blog. J’ai jeté un oeil à ta sélection 1975 et je vois que j’ai décidément encore plein de choses à découvrir. Pareil que pour toi, j’irai explorer plus avant ce que tu écris. A + tard.
Salut. Au hasard de mes pérégrinations 2.0 ou divagations numériques, je tombe ici. Je découvre ainsi ton site. Il a l’air vraiment excellent et je compte bien le découvrir plus en détail.
Moi aussi, né en 1975, j’ai édité sur mon blog (créé en 2008) une série de 7 billets sur la thématique “1975” (disques et films). Dans nos deux sélecta, en communs :
Neil Young & The Crazy Horse – Zuma (mon tirecé gagnant neilyoungien)
Neil Young & The Crazy Horse – Tonight’s The Night
Patti Smith – Horses
Bob Dylan – Blood on the Tracks
de The Band, j’ai opté pour le double album mythique avec Bob Dylan “The Basement Tapes”.
Si ma sélecta complète t’intéresse, voir sur mon blog rubrique “best 1975”.
Je vais poursuivre mon exploration dans ces pages.
A +
Bonsoir et merci pour ce commentaire. C’est toujours plaisant de susciter des réactions positives. Bravo aussi pour ton blog. J’ai jeté un oeil à ta sélection 1975 et je vois que j’ai décidément encore plein de choses à découvrir. Pareil que pour toi, j’irai explorer plus avant ce que tu écris. A + tard.