
De retour pour ce traditionnel retour sur ma quinzaine musicale en dix temps forts, néanmoins non exhaustifs.
Au rayon lecture, j’étais ravi d’avoir quelques nouvelles de la trop rare Fiona Apple à l’occasion de cette longue interview (1) accordée au webzine Vulture et qui annonce à venir un nouvel album de la dame – reste à savoir quand.
C’est toujours dans Vulture qu’on retrouvait (2) cet hommage à Ric Ocasek, l’ex-leader des Cars, dont je vous propose pour l’occasion le classique Drive.
Comme chaque année, la rentrée est particulièrement chargée en nouveautés, dont j’attrape certaines au vol avec un filet bien lâche. Vous pourrez jeter une oreille au dernier Metronomy, plus intéressant que son prédécesseur et parmi les nombreux articles consacrés au groupe de Joseph Mount, je retiendrai celui-ci, paru dans Mowno, et qui nous invite pour un tour dans la discothèque du cerveau du groupe (3).
Parmi cette salve de nouveautés, j’ai, en fait, davantage lu qu’écouté mais c’est souvent dans cet ordre que naissent le désir et l’intérêt. Dans des styles très différents, je vous renverrai donc à cette interview d’une Kim Gordon (4) toujours aux aguets dans le Guardian ou vers cette rencontre avec le précieux Alex Beaupain (5) dans Libération.
J’ai quand même utilisé un peu mes oreilles (et mes yeux) pour profiter de (6) cette formidable prestation d’Angel Olsen sur le plateau de Jimmy Fallon pour un All mirrors diablement prometteur de l’album tout juste paru.
Et pour en terminer avec les nouveautés (7), j’ai bien aimé cette chanson de Craig Finn, It’s never been a fair fight.
Du côté des indémodables, la toujours excellente Rebecca Manzoni (8) disséquait pour nous l’éternel C’est comme ça des Rita Mitsouko dans son Tubes & co d’hier.
J’ai aussi passé quelques heures dans la discographie magnifiquement crépusculaire de Richard & Linda Thompson, chemin pavé d’or fin comme par exemple (9) ce For shame of doing wrong de 1975 sur l’album Pour down like silver.
Enfin, pour revenir à une actualité plus politique, Libération sous la plume de Johanna Luyssen (10) poivrait un peu la litanie des hommages à Jacques Chirac en rappelant que sa longue carrière suscita quelques brûlots du côté de plusieurs musiciens d’ici, peu raccords avec ses déclarations droitières et son rapport pour le moins élastique à la morale publique.