10:15 Saturday night – #2
Durant la quinzaine écoulée, j’ai pu jeter une oreille à quelques nouveautés, à commencer (1) par la pop libre et débridée d’O – Olivier Marguerit, qui charme autant qu’elle agace parfois, entre François & the Atlas Mountains, Alex Beaupain et Barbagallo. Je vous propose en écoute ce très sensuel Avale-moi.
(2) Autre nouveauté, par la grâce du toujours précieux François Gorin, ce formidable Morning in America de Durand Jones & the Indications, soul sous influence Curtis Mayfield mais résolument moderne, extraite de l’album American love call.
(3) Curtis Mayfield, justement, dont on réédite en vinyle les premiers albums solo en coffret. Outre l’absence du chef-d’œuvre Superfly, toujours pas de réédition du superbe There’s no place like America today, qui s’ouvre sur ce Billy Jack inépuisable.
(4) L’excellent site The Quietus proposait il y a quelques jours un retour – avec les membres du groupe – sur le funk blanc et froid d’A Certain Ratio, formation historique du label Factory.
(5) A la rubrique nécrologie, le batteur Hal Blaine, figure du légendaire Wrecking Crew, a cassé sa pipe le 12 mars dernier. Le Guardian proposait une brève sélection de ses plus hauts faits d’armes derrière les fûts.
(6) Retour aux nouveautés avec la sortie du nouvel album de Foals qui m’a l’air prometteur. Par esprit de contradiction, j’ai plutôt écouté le deuxième LP du groupe, ce Total life forever qui s’ouvre sur ce Blue blood grandiose et vibrant.
Après un retour réussi en 2017, (7) les vétérans classieux du Dream Syndicate annoncent un nouvel opus avec ce Put some miles on d’excellent augure.
Dans l’excellente série « The Number Ones » sur le site Stereogum, dans laquelle Tom Breihan revient sur toutes les chansons ayant décroché la première place du Billboard Hot 100 depuis 1958, l’un des titres à l’honneur (8) était le You’re so vain de Carly Simon, au sommet des charts début 1973.
(9) Sur le site de Télérama, Valérie Lehoux revenait sur le triomphe d’Adèle à l’Olympia.
(10) Enfin, côté hommage, on célébrait – si j’ose dire – les 10 ans de la mort d’Alain Bashung dont vous pouvez déguster les 8 minutes de cette version live forcément à tomber de l’exceptionnel L’apiculteur.