10:15 Saturday night – #15
Le rush de la rentrée n’est pas le plus propice à une veille très active mais ça n’empêche pas la musique de rester là et je trouverai donc sans trop de peine de quoi alimenter cette désormais traditionnelle rubrique quinzomadaire.
Côté anniversaires, on célébrait le quart de siècle d’un des plus beaux disques qui soit, à savoir le premier album inépuisable de Portishead, Dummy, et comme souvent, Rebecca Manzoni trouvait les bons mots pour en parler en quatre minutes chrono (1).
Au rayon lectures, Libération recevait en entretien croisé deux disquaires rock, qui racontaient comment survivre encore de cette passion à notre époque (2).
Pitchfork revenait de son côté sur un autre phénomène de l’époque, à savoir l’apparition et le développement des “faux” sur les sites de streaming, faux morceaux de vrais artistes ou faux artistes qui s’emploient à contourner le système des plateformes à leur profit (3).
(4) Alexandre Gimenez-Fauvety, sur le toujours impeccable webzine Section 26, proposait un roboratif panorama de la brit soul, qui connut son heure de gloire entre 1965 et 1974.
Les mêmes Section 26 (5) revenaient sur la disparition tragique de Neal Casal, artiste méconnu qui sortit quelques beaux albums de folk-rock au début de ce siècle.
Plein d’entretiens intéressants comme toujours dans le Guardian, avec au choix cette semaine (6) le retour du grand Jarvis Cocker avec un nouveau groupe (parfaitement dénommé Jarv Is) ou un passage en revue par Tim Gane et Laetitia Sadier de leurs chansons préférées de Stereolab (7).
A l’occasion de la parution d’une compilation de singles des Television Personalities, François Gorin projetait un brin de lumière sur la carrière obscure et culte du groupe de Dan Treacy (8). Au fil de l’article, le grand François n’oubliait d’ailleurs pas le livre du précieux JC Brouchard, Journal d’un fan de chambre, disponible en téléchargement gratuit par ici.
De la musique et rien que de la musique pour conclure, avec d’abord (9) la découverte de cet irrésistible morceau des Tammys, girl-group américain des sixties, cet Egyptian shumba qui donne une irrépressible envie de sauter partout et de crier comme une furie.
Et puisque je viens (enfin) de débuter le visionnage de Twin Peaks, the return, ajoutons ici (10) cet hypnotique Shadows de Chromatics qui vient clore sur une parfaite note d’onirisme noctambule le premier épisode de la saison.