
Vous avez maintenant l’habitude, ne traînons pas et revenons sur dix moments de ma vie musicale dès quinze derniers jours.
Côté lectures, le toujours précieux Guardian nous offrait une rencontre avec les légendaires Eddie et Brian Holland, faiseurs de miracles aux grandes heures de la Motown et qui revenaient pour nous sur quelques-unes de leurs plus belles perles (1).
J’aime toujours lire les interviews de musiciens, même quand je connais peu ou pas leurs œuvres. J’ai donc pris plaisir à parcourir cet entretien avec Manu Dibango (2) paru dans Télérama comme à lire cette rencontre avec les plus rock Foals publiée dans le NME (3), à l’occasion de la sortie de leur Everything not saved will be lost, vol. 2.
Autre groupe ayant fait paraître rien moins que deux albums dans l’année, les Américains de Big Thief qui ont suffisamment bouleversé Clément Chevrier de Section 26 pour qu’il nous raconte comment le groupe est devenu en quelques mois son groupe de chevet (4). Ce n’est pas encore mon cas mais leur récent morceau « Not » est une des chansons les plus puissantes qu’il m’ait été donné d’écouter depuis longtemps et restera un des grands moments de l’année, comme cette performance brûlante du groupe chez Colbert (5).
On retrouvera Big Thief dans ces deux classements proposés par Pitchfork pour faire le bilan de la décennie qui s’achève, soit une liste de 200 morceaux (6) et 200 albums (7) à découvrir. Peut-être un jour me risquerais-je à l’exercice, le résultat sera de toutes façons sensiblement différent mais c’est bien l’intérêt de la chose.
Encore une liste mais celle-ci visait à célébrer le cinquantième anniversaire de l’immense PJ Harvey, avec un classement tout subjectif (8) des cinquante meilleures chansons de la dame, proposé là encore par le Guardian.
Pour occuper ces jours pluvieux, je vous conseille d’aller jeter un œil au riche et instructif documentaire réalisé par Christophe Conte (et raconté par Rebecca Manzoni), Glam-rock : splendeur et décadence et récemment diffusé sur Arte, toujours visible ici (9).
Enfin, pour ne pas oublier que son Poison season de 2015 est un des plus beaux disques de la décennie, je terminerai pour le plaisir par cet inépuisable « Forces from above » de Dan Bejar, alias Destroyer (10).