10:15 Saturday night – #6
Que retenir de ma dernière quinzaine musicale ?
(1) Je ne le répèterai jamais assez mais le deuxième – et le premier aussi d’ailleurs – album solo de JP Nataf, Clair, est un merveilleux disque et contient avec Seul alone une immense chanson, sur laquelle je reviendrai dans mon top des chansons francophones.
On célèbre le vingtième anniversaire (2) de l’ébouriffant et efflorescent The soft bulletin des Flaming Lips. A cette occasion, le NME revenait sur cet album marquant avec une interview de Wayne Coyne, le leader du groupe. J’ai d’ailleurs appris dans cet article que le splendide Waiting for superman se référait au père de Wayne Coyne décédé d’un cancer avant l’enregistrement de l’album.
Et puisqu’on parle d’albums parus il y a pile vingt ans, j’ai réécouté (3) le très touchant Central reservation de l’Anglaise Beth Orton, sur lequel se trouve cet émouvant Couldn’t cause me harm.
(4) Sur Pitchfork, Marc Masters s’attache à débunker plusieurs mythes sur les débuts de R.E.M. grâce à la récente biographie du groupe écrite par Robert Dean Lurie et récemment parue aux États-Unis : Begin the begin : R.E.M.’s early years.
A vrai dire, on trouvait plein de choses intéressantes ces deux dernières semaines sur Pitchfork avec (5) un retour sur un album que j’ai beaucoup écouté à une époque : EVOL de Sonic Youth et (6) une sélection de 33 chansons de l’immense Joni Mitchell, article que je n’ai pas encore lu mais j’ai pu voir qu’ils avaient mis Coyote et ce n’est que justice.
(7) Dans la LA Review of Books, Stephen Malkmus, ex-tête de gondole des intouchables Pavement, revenait sur ses goûts littéraires.
Un peu de lecture en français avec l’épatante équipe de l’Histgeoblog qui consacrait une note (8) au Petit train des Rita Mitsouko, chanson infiniment moins joyeuse que son entrain apparent le laisserait croire.
Au rayon nouveautés, peu de choses ma foi mais on n’a cependant pas pu manquer (9) ce retour plus que prometteur du grand Jarvis Cocker avec ce très réussi Must I evolve ?
Enfin, j’ai déjà mentionné ici les Fontaines D.C. et je vous confirme que leur album Dogrel vaut le détour et je vous laisse apprécier la performance (10) des Irlandais sur le plateau de Jimmy Fallon pour une interprétation nerveuse à souhait de Boys in the better land.