De retour pour un point – non exhaustif – de mes écoutes et lectures musicales des quinze derniers jours.
Peu de nouveautés à mon menu ces derniers temps mais, par l’entremise de cet entretien paru sur le site Mowno, j’avoue avoir bloqué sur (1) ce superbe Home to you de Cate Le Bon – et mes premières impressions de son album sont ma foi prometteuses.
Côté écoutes, j’ai comme d’habitude navigué entre découvertes, rattrapage de mes lacunes et retrouvailles avec des disques amis, à l’image de cet inusable (2) One foot in the grave de Beck, qui était alors plus jeune et plus systématiquement passionnant, comme le démontre amplement ce Sleeping bag nonchalant et rêveur.
Je reviens régulièrement au folk tendu et tout de colère rentré du Suédois José Gonzalez (3), avec par exemple ce formidable Crosses extrait de son album Veneer.
Sur ma platine aussi ces derniers jours, la découverte rétroactive de la musique faussement chiche des Anglais de Tunng (4), avec leur Arrows de 2007 sur lequel brillait leur (petit) tube Bullets.
Du côté des lectures, Philippe Mathé pour Ouest-France remettait à l’honneur les trop méconnus Catchers (5) à l’occasion de la réédition de leur précieux Mute, et ce en allant rencontrer le leader du groupe, Dale Grundle.
Malgré des critiques plutôt médiocres, j’ai toujours envie d’aller jeter un œil au film Rocket man, biopic sur Reginald Dwight aka Elton John (6). En attendant, on peut toujours se faire plaisir en se repassant ad libitum Rocket man le morceau.
On célébrait cette semaine le cinquantenaire d’un autre morceau taillé pour les étoiles, l’immortel Space oddity de David Bowie (7), auquel les excellents Section 26 rendaient hommage pour l’occasion.
Toujours sur Section 26, sous la plume de l’excellent Christophe Basterra, on ne passera pas à côté de ce remarquable compte-rendu du concert de New Order (8) aux Nuits de Fourvière de Lyon, qui porte en lui tout l’amour exigeant d’un fan pour un de ses groupes phares.
J’ai aussi remis le nez – et l’oreille – sur la musique d’Alex Beaupain, qui était justement l’invité en mai dernier d’Éva Bester pour l’émission Remède à la mélancolie sur France Inter (9) et sans surprise, le bonhomme a du goût.
Mélancolie toujours pour finir avec cet article du Guardian consacré au (long) séjour de Nico à Manchester, entre musique et addiction (10).